Chômage partiel : il sera pris en charge à 100 % jusqu’à fin 2020

Chômage partiel : il sera pris en charge à 100 % jusqu’à fin 2020

Les cas de contamination au Covid-19 ont atteint des niveaux records pour cette seconde vague. Depuis le 28 octobre, pour juguler la diffusion du virus, le gouvernement a décidé un reconfinement. Même si l’assouplissement de ce dernier vient d’être annoncé, les commerces jugés jusqu’à présent non essentiels n’ont pas encore rouvert leurs portes. C’est le cas des librairies, des cafés, des restaurants, des coiffeurs ou des magasins de jouets. Pour ces secteurs, l’État a prévu de soutenir les entrepreneurs et les commerçants qui pâtissent de cette situation. Ainsi, le chômage partiel sera pris en charge par l’État jusqu’à la fin de l’année 2020.

Une hausse du chômage à prévoir

Cette crise sanitaire à laquelle la France est confrontée se double aussi d’une crise économique. Dans les mois à venir, les dépôts de bilan et les faillites devraient se multiplier.

Le chômage connaît une hausse, ces derniers mois, dans toute la France. Rares sont les régions épargnées. Dans le sud-ouest par exemple, les agences de Pôle Emploi Toulouse, voient affluer de nouveaux demandeurs d’emplois qui ont été licenciés suite à des faillites. Dans la ville rose, la grogne monte. Ainsi, à l’appel de différentes organisations syndicales, près de 5 000 manifestants se sont rassemblés à Toulouse, le 7 novembre dernier, pour réclamer davantage de moyens pour la santé.

Même si l’État est un soutien important pour les entrepreneurs. Ceux-ci doivent faire face à des coûts fixes qu’ils ont du mal à assumer comme des remboursements de crédits ou des loyers. Si l’on comptabilise le premier et le second confinement, la plupart des structures en restauration auront été fermés 6 mois. La perspective de pouvoir ouvrir en janvier ne suffira pas à certains établissements trop fragilisés. On estime, par exemple, qu’à Paris, 20 % des restaurants pourraient mettre la clé sous la porte dans les prochaines semaines.

Des hôpitaux sous tension

Dans certaines régions comme dans la Loire, les services de réanimation ont frôlé la saturation. Certains patients ont même dû être transférés dans d’autres régions.

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Pour réussir à limiter la diffusion de l’épidémie, le gouvernement compte sur la généralisation de l’utilisation de l’application « Tous AntiCovid », comme l’a rappelé hier soir le Président de la République Emmanuel Macron à l’occasion de son allocution. Des millions de Français l’ont déjà téléchargée. Elle permet notamment d’indiquer s’il l’on a été positif à un test au Covid-19. Sur cette interface, on retrouve aussi des outils assez utiles comme des attestations de sortie déjà pré-remplies, mais aussi des chiffres de contamination et le pourcentage de lits de réanimation occupés en France. Le gouvernement souhaitait que cette application soit utile et pédagogique.

Dans les jours à venir, les autorités vont analyser à la loupe les résultats de l’assouplissement du  confinement et voir si d’autres mesures devront être mises en place après Noël ou pas.